lundi 12 octobre 2009

Le temps s'en va.

Le temps s’en va.

Regarde l’arbre.
Touche le sable.

Ne pars pas.

Parle moi.

Eduque moi.

De toi.

A travers.

Je touche le sable

Comme toi.

Nous avons bu.

Nous prononçons des mots.

Nous savons l’un

Et l’autre.

ce que je regrette

Un homme qui voulait me chanter,

Mais qui laissait le CD faire

Un air. Combien il voulait, me serrer. Moi je ne sais.

Pas si je voulais.

Pas, si je voulais.

 

Un homme un deuxième, m’indiquais la marche.

A suivre, ce ne m’a pas plu

Le suivre, je ne sais plus.

Plus, si je voulais.

 

L’homme en bas.

Me revissait.

La tête.

Il me revissait là.

dimanche 27 septembre 2009

Un jour j'écrirai un roman


Je l’appellerai « l’amour »

Ca ne parlera de rien d’autre

D’ailleurs de quoi parler,

A part de ce

Que l’on ne connaît pas.

Ca marcherait très bien,

Alors j’écrirai un deuxième roman,

Qui s’appellerait « le bonheur ».

Tout le monde poserait ces deux livres

Côte à côte, sur sa bibliothèque

Ce ne serait donc plus

Des paroles en l’air

Mais plein de mots posés,

Sur des étagères

Chez des gens inconnus,

Mais qui comme moi,

Veulent qu’on leur raconte

Ce qu’ils ont vécu

Puis dans leur salon

Tranquille ils liront,

Ils se reposeront

Et dans leur maison,

Toi et moi nous serons.

Et pendant les séances de dédicaces,

Je sourirai parfois

Je penserai à toi, et à nos souvenirs

Au parc du Luxembourg,

Au bonheur et à l’amour

Je ne te connais pas


Ca fait longtemps que je ne te connais pas.

Il a fallu trente ans, car les sept premiers je ne les compte pas.

On n’a plus raison après sept ans.

C'est-à-dire que sans raison,

J’ai cru que je ne te rencontrerai jamais

Je hurlais que je ne te rencontrerai jamais

Des lacs reflétaient pourtant de la lumière,

Et le ciel me suivait pourtant quand je prenais le train

En rêvant à toi.

Mais je ne sais pas pourquoi, tu n’arrivais pas.

Et puis te voilà. Tu dis des mots qui viennent

Au cœur de moi.

Je te reconnais.

Je me regarde dans la glace et je répète ton nom de plus en plus vite.
J’ai du mal.

A croire.

Que c’est arrivé.

Comme tu me réponds


Comme tu me réponds,

Par email, un peu,

Alors moi je t’écris de longues lettres,

Et des chansons aussi.

Je regarde les rivières, toutes illuminées et je voyage.

Dans des paysages, dehors et dedans.

Sur la droite du train, il y a des chansons et toi,

Sur la gauche du train, de toute façon il y a encore toi.

Comme tu me réponds,

Un peu et à ta façon

Alors pour te dire merci,

J’écoute ta voix

Et puis je rêve que je t’aime

Et je t’écris une autre chanson

Les rails sont roux,

Je suis bien.

J’ai mon cahier moleskine,

Dernières pages détachables,

Mon stylo plume argent,

Mon téléphone silencieux maintenant

Je vais voir la mer

J’ai des pensées en dedans,

Et tout dehors va bien avec

Je prends le train, et demain je reviens

Maman c'est fini


Maman c’est fini, les photographes

Qui fument des joints, les globe-trotteurs

Et les petits joueurs

Les losers les sans abris,

Les RMIstes et les artistes.

Maman, c’est fini car aujourd’hui,

J’aime un chanteur.

Un grand garçon, une belle âme, un grand cœur.

Quelqu’un, oui voilà j’aime quelqu’un.

Maman, c’est fini les larmes et les lacs de douleur

Car aujourd’hui j’aime un chanteur.

Ce n’est pas encore mon amant non,

Mais je sais qu’il me parle à moi

Ecoute ça

Et puis les guitares

Et derrière toute la lumière,

Maman c’est fini

Je suis une grande fille

Aujourd’hui j’aime un chanteur.

Femme d'aujourd'hui


Sac à main motif tigré

Permanente couleur naturelle et reflets

Elle fait la bise à son neveu,

Monte dans la voiture de sa sœur

Elle passe par Rouen,

Elle s’intéresse à tout

Elle fait des Sudoku

Visite des sites

Rend des visites

Foulard en soie,

Montre dorée

Parfum Roger Gallet

Elle lit femme d’aujourd’hui

Son horoscope sans trop y croire

Elle mouille son doigt, tourne la page

Et le dimanche elle rejoint,

Le club de randonnée

Elle à des intuitions

Sur la météo el’se plante jamais

Inscrite sur Meetic,

Elle n’est pas seule

Elle a un bon métier

Elle recrute chez CRIT

Elle s’inquiète de la crise

De la grippe A

Et le lundi c’est pilates

Le mardi fait des accras

Chanson écrite en collaboration avec Caroline Lab